fbpx
En cours de lecture
Retour sur la 36ème édition des Francofolies de La Rochelle

Retour sur la 36ème édition des Francofolies de La Rochelle

Amélie Pang
+15
Voir la galerie

Au programme de la 36ème édition des Francofolies qui s’est déroulée à La Rochelle du 10 au 14 juillet : soleil aquitain, bonne humeur et retrouvailles avec la scène française.

Après une année 2020 sans festivals, ni concerts, il nous tardait de retrouver cette communion festive si particulière à La Rochelle. Les Francofolies avaient bien organisé une édition restreinte en 2020, Y’a des Francos dans l’air, avec en point d’orgue une série de concerts au jardin Bobinec. Pour autant, rien à voir avec la ferveur de la grande scène, ceinturée de ses drapeaux et gradins, au pied des remparts.

Depuis sa création en 1985, le festival n’avait été annulé qu’une seule fois en 2003, suite à un mouvement des intermittents du spectacle. Les Francofolies sont avant tout un festival mettant en avant des talents francophones, détail qui prend tout son sens dans une période de crise sanitaire, marquée par un regain de soutien aux artistes locaux.

Ce festival intra-city, comme le veut l’appellation, prend place au sein même de la vieille ville de La Rochelle. Entre deux concerts, on a pu se promener autour du Vieux Port, à quelques pas de maisons médiévales à colombages et de rues à arcades d’architecture Renaissance datant du XVIIe siècle.

Vue sur la grande scène avec les habituels hommes en noir de la sécurité © Chloé Fougeras

Quadruple dose de concerts

Pour notre premier jour de festival, samedi 10 juillet, direction le Théâtre Verdière de la Coursive Scène Nationale, idéalement situé en face du Vieux Port avec sa grande cour intérieure et lumineuse. La joie des artistes Martin Luminet et Kid Francescoli était palpable de retrouver la scène et leur public.

Place ensuite à la chanteuse de RnB alternatif Bonnie Banane, qui nous a livré plus qu’un live : une véritable performance. Soutenue par le Chantier des Francofolies, le dispositif d’accompagnement des artistes émergents des Francos, Bonnie Banane a un talent pour capter l’attention des festivaliers avec son aura si singulière.

Dans une atmosphère brumeuse et mystérieuse, le producteur Molécule nous a ensuite offert une soirée électro mémorable. Son live propose une expérience augmentée hors du commun à travers une installation auditive binaurale en 360°C, jouée entièrement dans le noir de la grande salle de La Sirène. Un moment hors du temps qui nous a fais revivre nos soirées pré-Covid… Le public, conquis comme nous, en redemandait encore !

Le grand prix d’interprétation revient à Bonnie Banane (méconnaissable sur scène) © Chloé Fougeras

Farniente et écologie

Le jour suivant, on s’est rendu au Village Francoéan installé au jardin Bobinec, à quelques pas de la Gare, pour découvrir les nouveaux talents sur la nouvelle scène Rochelle Océan. Le chanteur SiAu, également soutenu par le Chantier des Francos, a bercé notre après-midi en nous livrant ses primes chansons de rupture.

Cet écrin de verdure accueillait également des ateliers de sensibilisation à la préservation de l’environnement. On a discuté avec les jeunes collégiens et lycéens membres de l’association Demain, c’est Nous ! qui nous ont témoigné leur envie de préserver la planète à leur échelle. Un moment d’échange et de partage grâce à des animations ludiques et pédagogiques.

Les fans attentif.ves devant la performance du jeune rappeur Tsew The Kid © Chloé Fougeras

Un finish en feu d’artifice

En fin d’après-midi, retour à la grande scène Jean-Louis Foulquier où le jeune rappeur Tsew the Kid a fait des émules auprès d’un jeune public en grande partie féminin, qui chantait en chœur ses titres phares comme Wouna ou Cigarette.

Puis, en début de soirée, Gaël Faye a assuré le show tandis que le soleil se couchait sur les Francofolies, dans un pur concert vécu avec frissons et émotions. Le chanteur s’est offert un bain de foule, point d’orgue salutaire de cette édition 2021 des Francofolies de La Rochelle, après une année marquée par la distanciation sociale.

Découvre toutes nos photos dans la galerie (en haut de l’article).

© 2023 Arty Magazine. Tous droits réservés.

Retourner au sommet