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« Jusque ici tout va bien » : Le Palais de Tokyo accueille une expo inspirée par la Haine

« Jusque ici tout va bien » : Le Palais de Tokyo accueille une expo inspirée par la Haine

Marin Woisard

Du 29 août au 7 septembre, l’école Kourtrajmé fondée par Ladj Ly s’invite au Palais de Tokyo pour l’exposition « Jusqu’ici tout va bien ». L’occasion de revisiter les thématiques des films générationnels La Haine (1995) et Les Misérables (2019).

Deux générations réunies sous les arcades du Palais de Tokyo. En thématique commune, un état des lieux de la banlieue inspiré par la vision de Mathieu Kassovitz avec La Haine en 1995, puis de Ladj Ly avec Les Misérables en 2019. Dans un intervalle de 25 ans, les deux films césarisés évoquent une bavure policière pour plonger dans la vie quotidienne des habitants des Muguets puis de Montfermeil.

La trentaine d’étudiants de l’École Kourtrajmé, créée en 2018 par Ladj Ly, s’est « directement inspirée des scènes de films ou de situations vécues ou subies au quotidien » pour proposer un workshop présenté au Palais de Tokyo du 29 août au 7 septembre prochain.

JR et la 30aine d’étudiants de l’école Kourtrajmé tout sourires dehors

« On va créer une exposition très vivante »

Hugo Vitrani, commissaire de l’exposition, revient sur les prémisses du projet : « L’idée, c’est qu’ils répondent à la question : qu’est-ce qui leur fout la haine aujourd’hui ? Le but n’est pas qu’ils illustrent les films, mais qu’ils partent des constats et des sujets qui y sont évoqués pour créer des œuvres.  » avant d’en préciser l’ADN « On va créer une exposition très vivante qu’on pourra modifier jusqu’à la dernière minute pour créer la surprise« 

Au cours de ces quelques 10 jours, on retrouvera des installations, des projections de courts-métrages, de la photographie, de la danse, des performances et des interventions musicales. Un Pop Shop sera installé à l’entrée de l’exposition avec des éditions limitées créées par les marques de streetwear Triad et Homecore. Tout cela dans le but de financer les projets de l’école, qui pour rappel, est accessible à tous à partir de 18 ans et sans condition de diplôme.

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