« Castello Cavalcanti », le pétaradant court métrage de Wes Anderson est à voir sur YouTube
Avant d’avoir mis à l’honneur la France dans The French Dispatch, Wes Anderson déclarait sa flamme en 2013 à l’Italie avec le vrombissant Castello Cavalcanti, financé par Prada.
Tandis que The French Dispatch est toujours à l’affiche dans les cinémas hexagonaux, le court métrage Castello Cavalcanti du cinéaste tiré à quatre épingles a refait surface sur la toile, via la chaîne YouTube de Prada. Cette fois ce n’est pas le pays du camembert qui est mis à l’honneur, mais comme le titre l’indique, celui de la burrata.
À l’orée de la nuit, un petit village italien s’apprête à accueillir une course de voitures filant à toute berzingue, contrastant avec la tranquillité de ses habitants attablés au troquet de la charmante place principale. Un pilote, incarné par Jason Schwartzman, vêtu d’une combinaison poussin dessinée par Prada, se paye l’accident de sa vie en tôle froissée et fumante sous les yeux des locaux. Après s’être extirpé de la carcasse, le chauffard rejoint par la force des choses les italiens autour de leur table, et se rend compte qu’un lien existe entre eux…
L’Italie, la France et bientôt l’Espagne ?
Avec ses travellings géométriques, son humour piquant, et son attention portée au décor et aux tenues, Wes Anderson signe avec Castello Cavalcanti un petit chef d’œuvre typique de ses réalisations intemporelles, comme le cinéma de Fellini auquel il rend hommage (La Dolce Vita, Amarcord). En effet, le film a été réalisé en 2013 aux célèbres studios romains de la Cinecittà, grâce au financement de la maison milanaise Prada. Et on prend toujours autant de plaisir à le regarder.
Dans l’actualité, Wes Anderson vient de terminer le tournage de son nouveau film à Madrid, Asteroid City. À l’affiche, on retrouvera Tom Hanks, Margot Robbie (nouvelle venue chez Anderson), Scarlett Johansson, Tilda Swinton, ainsi que Jason Schwartzman (encore lui). Du synopsis, on ne sait pas grand chose si ce n’est pas que la structure sera chorale. Après l’Italie et la France, cap sur l’Espagne ?