Rone nous donne les clefs d’un monde meilleur avec « Esperanza »
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Extrait de son cinquième album Room with a View, Rone nous offre de l’espoir en ces temps troublés avec le clip d’Esperanza. La réalisatrice Virginie Kypriotis y traduit les préoccupations environnementales du producteur dans une série de vignettes colorées.
À l’occasion de sa carte blanche au Théâtre du Châtelet avec le collectif (La)Horde, Rone nous confiait : « Je suis hypersensible face au sujet des enjeux climatiques. Je me sens impuissant par rapport à tous ces titres de presse qui parlent de fin du monde dans toutes les papeteries. Tout le monde continue à vivre comme si de rien n’était. » Loin d’être un simple disque, Room with a View ausculte un monde en pleine crise d’angoisse, pousse le cri de révolte d’une jeunesse désemparée et essaie de croire à un lendemain plus radieux. Parmi les treize titres, Esperanza se détache par sa montée progressive qui nous gorge d’espoir.
L’illustratrice et réalisatrice Virginie Kypriotis traduit la rythmique folle du morceau par une course à travers le temps. Le soleil se lève à l’aube de notre planète sur les premières formations géologiques, la domestication du feu par l’homme irradie l’obscurité d’une caverne, puis les raves souterraines deviennent la seule source de chaleur humaine d’un monde futuriste : le clip dresse l’état des lieux d’un éternel recommencement, de la première étincelle à l’ultime lueur. Signe que rien n’est perdu et que tout reste à réinventer, Rone nous connecte à notre essence présente même dans la dystopie la plus totale : la nature, le contact humain et la danse. Et si c’était là, le remède à tous nos maux ?