« Naeem » : Le clip complètement ésotérique de Bon Iver vaut le détour
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Nominé dans 4 catégories aux Grammy Awards, Bon Iver a confié la réalisation du clip de Naeem au mystique espagnol AG Rojas, qui évoque les traumas intergénérationnels.
Aux dernières nouvelles, le groupe originaire du Wisconsin va bien. Doux euphémisme pour Bon Iver qui vient d’être nominé dans 4 catégories aux Grammy Awards : Album de l’année, Enregistrement de l’année pour Hey, Ma, Meilleur album de musique alternative et Meilleur ensemble d’enregistrements.
C’était l’occasion de marquer le coup. Depuis 2012, le trio nous avait rendus orphelins de clips. Alors voilà, Justin Vernon et ses acolytes Mike Noyce et Sean Carey viennent de partager le visuel ésotérique de Naeem. De quoi s’attarder sur cet événement.
Guérir les traumas intergénérationnels
Réalisé par AG Rojas (connu pour ses faits d’armes avec Earl Sweatshirt et Florence and the Machine), le clip marque par sa métaphore d’une pierre géante, face à laquelle un père dépose son fils adulte inanimé. Le lendemain, c’est une mère qui découvre une chute d’eau à l’intérieur.
On s’en remet à Rojas pour éclaire notre lanterne : « Naeem traite de la possible guérison intergénérationnelle et de la manière dont on choisit d’en exploiter le potentiel. » En effet, la séquence finale porte cet espoir par le personnage de la mère, qui amène son jeune enfant près de la pierre et lui lave la tête dans la source. Aimez-vous les uns les autres, semble t-on entendre Bon Iver… On a déjà vu ça quelque part.