« Chloroquine » : Le clip d’Arnaud Rebotini sans effets secondaires
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Le pionnier français de l’électro-machine, Arnaud Rebotini, profite de sa quarantaine en studio pour proposer un nouvel EP chaque semaine. Aujourd’hui, place à Chloroquine.
Comment garder toute sa tête quand l’on est enfermé en studio ? C’est le mythique producteur Arnaud Rebotini, aussi célèbre pour ses costumes tirés à quatre épingles que son savoir-faire des synthétiseurs, qui nous apporte une réponse : travailler sans relâche. Depuis les trois semaines qu’ont commencé le confinement, le colosse de la musique électro sort chaque vendredi soir un single pour oublier la déconfiture.
Après un premier titre sous forme de message de prévention, Minimize Contact Between People, un second tourné vers les technologies qu’il chérit tant, Digital Lockdown, le troisième opus est placé sous le signe de l’emballement médiatique, Chloroquine. À noter que chaque morceau est accompagné de remixes du titre de la semaine précédente, cette fois des producteurs Phase Fatale, Lokier Meltdown et Christian Zanesi.
Polémiques et création
Tandis que l’emballement populaire a abouti sur la pétition #NePerdonsPlusDeTemps, qui appelle les autorités à mettre la chloroquine à disposition en pharmacies sans plus tarder, Arnaud Rebotini revient sur la frénésie qui s’est emparée des réseaux : « Des commentateurs lambda s’improvisent épidémiologistes avec des avis extrêmement tranchés sur la question », avant de poursuivre : « Ces débats donnent lieu à des affrontements assez énergiques à la fois spectaculaires et pathétiques. »
Avec son énergie rock’n’roll, son électro tapageur et son clip réalisé à partir d’images de l’INA, le producteur renvoie tous les excités du bulbe dans les cordes.