Nos 4 coups de cœur du week-end : YNDI, Bellaire, La Blue & Astrønne, CORPS…
L'homme-mystère... On dit même qu'ils sont plusieurs.
On s’aventure cette semaine en terres brésiliennes avec le premier album de YNDI, à Ibiza avec le nouveau disque festif de Bellaire, au fil de l’eau avec l’EP nu-soul de La Blue & Astrønne et sur les lignes technoïdes de CORPS.
YNDI – Noir Brésil
Le morceau préféré de Luis : « Dia De Carnaval »
Yndi s’aventure en terrain inconnu avec son album Noir Brésil : pour la première fois, elle chante en français et en portugais. Elle combine des beats électroniques avec des instruments acoustiques, notamment des tambours et des percussions issus de la culture brésilienne. Yndi crée des harmonies toujours changeantes qui semblent souvent mélancoliques. La chanteuse queer accorde un rôle central au pays de ses parents, le Brésil, et à son histoire indigène. Ses paroles sont poétiques et tristes mais toujours pleines d’espoir. Un album qui surprend en nous offrant treize chansons merveilleusement tendres et touchantes.
Chroniqué par Luis.
Bellaire – Date at the Disco
Le morceau préféré de Léola « Hot Summer »
Le 18 mars, Arty Magazine avait l’honneur d’interviewer l’une des nouvelles pépites de la musique électronique : Bellaire. Alors que ce dernier n’a pas sorti d’album depuis quelques temps, il est de retour après deux années de création musicale avec son EP Date At The Disco. Comme à son habitude, le DJ français réussit haut la main à nous faire danser avec des sonorités House et teintées d’inspirations un peu old-school ou venues d’ailleurs, nous donnant l’impression de danser à la folie sur une plage d’Ibiza. Accompagné par Venessa Jackson, Roy Markson, Amy Douglas, ou encore dans un bonus par les frenchies Emma Hoet et BLOWSOM, cet EP n’est autre que la note positive de cette semaine.
Chroniqué par Léola.
La Blue & Astrønne – Blue Phases
Le morceau préféré de Marin : « Femme du Crépuscule »
Nouveaux poulains de l’écurie Roche Musique, la chanteuse Astrønne et le multi-instrumentiste LaBlue nous offrent le ruissellement délicat de leur premier EP, Blue Phases. Nappé de la couleur de la sérénité et de ses multiples nuances, l’EP est au confluent de l’héritage de la soul et d’une approche moderne de la production, utilisant l’eau comme fil directeur de sa construction narrative. L’élément est présent de manière figurative grâce à des sons de pluie ou le déferlement des vagues, mêlés aux oscillations instrumentales et aux fluctuations délicates du chant. À écouter les pieds dans l’écume ou dans la quiétude d’un bain, l’EP d’Astrønne et LaBlue nous fait plonger avec une douce assurance dans leur élément.
Chroniqué par Marin.
CORPS – Carnivore
Le morceau préféré de Marin : « Infidèles »
« C » comme Carnivore, premier album pop technoïde de CORPS, successeur ardent de l’EP À Corps en 2018. « O » comme Ode à l’angoisse, à l’amour et à la vie, menée avec envie et excès, à l’image du mystérieux dandy punk à l’initiative du projet. « R » comme le Rouge, couleur dominante du disque, traduction chromatique de textes trashs, souvent poétiques, toujours menés avec verve. « P » comme Profusion visuelle exploitée à travers une pochette anxiogène, des clips lubriques récompensés en festivals mais censurés sur YouTube. « S » comme la Signature d’un artiste, qui attrape la pop pour lui tordre le cou à coups de beats techno, l’aspirer sous LSD et la faire vriller, et nous hérisser les poils de ses émois carnassiers. CORPS est inscrit en nous.