Esther dévoile le clip organique de « Are tears good for my skin »
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
© Juliette Peyrat
La productrice à l’origine du collectif Doum Records sort un nouveau clip expérimental qui marrie des visuels organiques à une production industrielle. L’art du grand écart par Esther.
Souffler à la fois le chaud et le froid, c’est le pari osé du nouveau clip d’Esther. Jeune productrice techno influencée par la musique yiddish et andalouse, elle se consacre au piano avant de crusher tardivement sur les machines analogiques. Le coup de foudre donne naissance à son label et collectif Doum, où elle s’essaie sans limites aux expérimentations visuelles et sonores. Et même si la techno est rarement notre came, son audace nous fait le plus grand bien.
Une histoire d’amour filmée en macro
Tiré de son EP « Movement for the death of the kitten » sorti en mai dernier, le morceau « Are tears good for my skin » se pare d’un clip réalisé par Alosthead. Sur les breaks indus du track, les images donnent vie à une histoire d’amour où les peaux fusionnent, s’oppressent et s’affrontent. L’originalité tient du point de vue macro qui se focalise sur certaines parties du corps – rendues sensuelles puis repoussantes. Une atmosphère unique qui mêle un visuel organique aux textures froides de la production.