EXCLU : Draumr conte le cauchemar d’une nuit d’été avec « None of These Days »
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
En juin dernier, l’EP Ethereal Mildness de Draumr nous emportait d’une brise rêveuse entre Paul McCartney et Air. Le chanteur et producteur dévoile aujourd’hui la face sombre de son projet avec None of These Days,
Mixé par Stéphane Briat (Phoenix, Air, Sébastien Tellier), l’EP Ethereal Mildness de Draumr recrée l’effet de « déréalisation », qui consiste à être plongé dans un état de semi-conscience entre le rêve et la réalité.
Cette inspiration se traduit par un univers versatile : le clip rayonnant de Seamless, tourné sous les coups de midi, présente l’artiste sous les traits d’un fantôme bienveillant. Une fois la nuit tombée, le clip de None of These Days révèle son double maléfique à la lumière de la Lune, enregistré sur la même plage d’Ibiza rendue froide et méconnaissable.
À la lisière du rêve et de la réalité
Draumr enrichit son univers en présentant plusieurs facettes du même rêve, avec l’apparition du personnage récurrent de la jeune naïade en robe blanche, interprétée par la modèle Léa Robin Meyer. Déjà présente sur la pochette de l’EP, l’alter-ego féminin de l’artiste est comme Alice emboîtant les pas du lapin blanc, non pas vers les pays des merveilles, mais les songes d’été de Draumr.
Avec une mise en images flottant entre la sensibilité ultraréaliste du réalisateur Maxence B. Cardon et les effets spéciaux oniriques de la motion designer Élise Dessaux, les lieux et les visages familiers se répètent jusqu’à créer un sentiment de proche étrangeté, à proprement parler déstabilisant. Rarement un cauchemar n’aura été aussi beau.