C’est officiel : Les festivals seront maintenus cet été en plein air et assis
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Ce jeudi, les organisateurs de festivals étaient conviés à une rencontre avec la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, pour savoir si les événements se maintiendraient à l’été 2021. La réponse est oui, sous réserve de conditions drastiques.
Aura lieu ou n’aura pas lieu ? Cette question, les festivals se la posent depuis de nombreux mois. On sait désormais comment se profile notre été : des festivals en plein air, en configuration assise, d’une jauge de 5000 personnes au maximum. Aujourd’hui, la ministre de la Culture recevait les professionnels du secteur afin de déterminer si les conditions étaient réunies pour le maintien des événements. À l’issue de la réunion, le soulagement est présent bien que d’importantes incertitudes demeurent.
Les contraintes, d’une part, sont extrêmement fortes. La jauge maximale de 5000 personnes exclut une grande majorité des événements qui ont lieu sur la période de mai à septembre, et qui requiert un seuil minimum de festivaliers pour pouvoir entrer dans leurs frais. On pense évidemment aux références parisiennes Rock en Seine, We Love Green, Peacock Society ou encore La Magnifique Society qui avaient déjà annoncé une partie si ce n’est la totalité de leur programmation. Pour mieux être annulés ?
Dans une démarche constructive, Roselyne Bachelot a indiqué aux professionnels que la jauge pourra être réévaluée dans les prochaines semaines, au cours de réunions organisées à intervalles réguliers d’ici l’été. Les nouvelles mesures seront directement corrélées au nombre de cas confirmés de Covid-19 en France. Si la situation devait tourner au vinaigre, la ministre a garanti aux organisateurs que des « mesures de sauvegarde financière » seront mises en place avec un fonds de soutien à hauteur de 30 millions d’euros.
Et la suite ? De nombreux festivals majeurs devraient annuler leur édition 2021 tandis que les plus petits et fragiles économiquement devraient tenter le tout pour le tout. C’est un soulagement en demi-teinte, que seule l’évolution de la pandémie pourra juguler.