Leïla Macaire : magnifier la diversité par le cinéma et la photographie
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
La réalisatrice et photographe Leïla Macaire met en lumière notre désir d’émancipation dans des fables à l’imagerie léchée.
Approcher l’image de Leïla Macaire, c’est faire face à une toile où sont projetées ses intentions. Sous l’apparence de contes initiatiques, ses films se teintent de personnages hauts en couleur, d’une réalisation composée au cordeau, et d’un ton tragi-comique. Son court métrage de fin d’études, « La Tangente« , esquisse les contours d’un univers social. Co-écrit avec Anton Likiernik, le film a été récompensé d’une flopée de prix et de sélections, dont le prestigieux Festival International du Film d’Aubagne.
Récemment sortie du tournage de son nouveau film, « Cut Cut« , Leïla affirme son esthétique dans une fable intemporelle et loufoque qui n’en reste pas moins sincère. Balançant entre l’éclat sixties de Jacques Demy et l’émanation nineties d’Edward aux mains d’argent, la réalisatrice pousse le langage cinématographique dans ses retranchements : costumes, acteurs, décors. Elle parcoure actuellement le monde pour un documentaire avec la jeune chorégraphe Nina Barbé, où des enfants de tous horizons communiquent par le vecteur de la danse.
En dehors des plateaux de cinéma, Leïla se défoule avec son appareil photo. À travers l’objectif, elle interroge l’affirmation de notre identité au sein d’une communauté. Citant les collages photographiques de JR, l’artiste parisienne célèbre la différence des corps par l’ouverture de pensée. Shootings de mode, séries thématiques, photos de voyage : Leïla saisit l’instantané pour en extraire la beauté singulière. Celle de petits humains qui tâtonnent dans leurs questionnements, attendant d’être révélés par le flash d’un obturateur.
Le jeu-concours pour remporter une photographie de Leïla est expiré. Rendez-vous l'année prochaine pour le nouveau calendrier de l'avent !