Les meilleurs clips de la fin d’année avec La Chica, Beach Youth, Pomme…
L'homme-mystère... On dit même qu'ils sont plusieurs.
Un rituel mystique pour La Chica, un voyage mental en animation pour Beach Youth, un court métrage fantastique pour Pomme, des visuels 3D, une comédie romantique… Les clips de la fin de l’année sont placés sous le signe de l’enchantement. Et si l’on remettait un brin de magie en cette fin d’année ?
La Chica – La Loba
Réalisé par Marion Castera
Marion Castera signe l’intense et mystique clip La Loba de La Chica. C’est dans une atmosphère de rituels et d’incantations que l’artiste franco-vénézuélienne partage la légende mexicaine de La Loba : la sorcière qui rassemble des ossements de loups. En chantant au-dessus des os, frappée par un éclat de lune, elle ramène le loup à la vie qui prend peu à peu forme humaine. Inspirée par la série Solo Piano de Chilly Gonzales, La Chica dédie ce mini album éponyme à son frère disparu.
Chroniqué par Arthur
Beach Youth – In My Chest
Réalisé par Anne Chpakovski
Beach Youth dévoile son côté sombre, autant sur le plan sonore que visuel, avec le clip du morceau In My Chest. Anne Chpakovski réalise un clip animé similaire à un voyage mental où les rêves et les cauchemars s’entremêlent. À l’inverse de ses précédents clips, le groupe présente des images surréalistes, à un rythme effréné, défilant à une vitesse folle.
Chroniqué par Anoussa
Pomme – Magie bleue ft. Flavien Berger
Réalisé par Hugo Pillard
Pomme nous livre un véritable conte pour son titre Magie bleue en featuring avec Flavien Berger, issu de ses Failles d’Halloween. Plus qu’un clip, Hugo Pillard réalise un court-métrage de 8 minutes sous la forme d’un voyage fantastique. Un premier décor intimiste et DIY, où l’on voit la chanteuse dans son salon, cède peu à peu la place à un voyage à bord d’un manège enchanté, entrecoupé d’images de manifestations nous rappelant les événements marquants de l’année. L’imaginaire vient se heurter à la réalité et nous offre des moments de vie intenses pour retomber finalement en enfance, sur les images VHS de la jeunesse de Pomme.
Chroniqué par Zoé
Paper Tapes – You and I
Réalisé par Antoine Magnien
Paper Tapes clippe son premier titre avec You and I, extrait de son EP sorti début octobre Homecoming. On suit Cyril Angleys, tête pensante du groupe, dans la grande maison de campagne de sa grand-mère. Seul, casque vissé sur les oreilles, jouant au golf ou au tennis, faisant du tracteur ou sirotant une grenadine, le clip retranscrit à merveille l’univers mélancolique et vintage de Paper Tapes.
Chroniqué par Anoussa
Girl in Red – Two Queens in a King Sized Bed
Réalisé par Niels Windfeldt
Alors qu’on en avait assez des films de Noël, Girl in Red nous persuade qu’ils sont indispensables en cette période. La jeune prodige norvégienne nous offre sa comédie romantique hivernale sur les images idylliques de Niels Windfeldt. Au cœur de l’océan, la chanteuse nous invite à découvrir son intimité, allongée dans un lit, au côté d’une jeune femme dont elle semble très proche. Ensemble, elles partagent un instant hors du temps, alliant tendresse et passion, entourées de couleurs étincelantes. Perdues dans une fresque onirique, l’amour triomphe et les deux amantes se suffisent. De quoi faire chavirer nos cœurs fragiles qui finalement ne demandaient que ça.
Chroniqué par Zoé
NTO – Zig Zag (MEUTE version)
Réalisé par Transfuges
Le studio Transfuges réalise un clip esthétique inspiré par l’œuvre de Nam June Paik pour le morceau Zig Zag de NTO. Originellement produit par le producteur de techno mélodique du sud de la France et son frère, NTO réalise un second rêve en collaborant avec MEUTE sur cette version plus acoustique. Les artistes comme les mélodies du morceaux se répondent, se croisent et s’éloignent, mais ne perdent jamais l’harmonie qui les unit.
Chroniqué par Arthur
Picard Brothers – It’s Not Over
Réalisé par Vladimir Raksha
À quoi ressemble la musique house française en 2020 ? Les Picard Brothers ont leur réponse toute trouvée : énergétique, dansante et référencée. Le duo de frérots nous rappelle les grandes heures de la French Touch avec un gimmick vocal à faire pâlir d’envie Bob Sinclar, et une tenue rythmique que Boston Bun ne renierait pas. La réalisation connotée « années 90 » de Vladimir Raksha nous introduit aux côtés d’un jeune homme, prêt à endurer beaucoup de développés-couchés pour ressembler à ses idoles. Voilà de quoi nous (re)donner envie de faire de l’exercice sur un dancefloor surchauffé.
Chroniqué par Marin
Zaabriskie – To The Beat
Réalisé par Pierre Edelmann et Zaabriskie
Pour son premier single, le duo électronique Zaabriskie nous invite au voyage à travers l’errance lumineuse du réalisateur Pierre Edelmann, et les mouvements du danseur Ablaye Diopu. Ainsi formé, le trio d’artistes conçoit sa dynamique à la croisée des expressions musicales, visuelles et corporelles. L’écriture propre au film mêle les sensibilités de chacun, et par son dépaysement, fait souffler un vent de liberté.
Chroniqué par Marin
Esther – Carbon
Réalisé par Bloc D et Esther
Est-on dans une édition alternative de Cyberpunk 2077 ou dans un remix saturé de Ghost In The Shell ? Aucun des deux. La Toulousaine Esther nous fait miroiter un futur au bord de l’implosion avec Carbon, dont l’empreinte ténébreuse et chimique imprime chaque plan du studio Bloc D. Dans cette réalité parallèle et anxiogène, le microscopique va coloniser l’humanité avant que le monde vivant n’opère sa métamorphose. En espérant que ce n’est pas le futur, après le Coronavirus.