Pourquoi faut-il aller à Paris Azadi, la soirée en soutien aux femmes d’Iran ?
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
On te donne 5 bonnes raisons de ne louper sous aucun prétexte cet événement organisé par la chanteuse-compositrice Tallisker, le 27 avril au Point Éphémère.
Loin de la carte postale, Tallisker nous emmène découvrir l’Iran des synthétiseurs modulaires et de la techno, et de la sororité.
Rouennaise de naissance mais Téhéranaise de cœur, l’artiste entretient depuis plusieurs années des liens forts avec la scène musicale iranienne. Autrice du remix du tube iranien des années 70 Gole Yakh, la chanteuse est partie enregistrer son 1er album Contrepoints à Téhéran en 2017. Et on peut dire que côté programmation de Paris Azadi, elle n’a pas vu les choses à moitié.
Dans la salle de concert, on retrouvera la DJ emblématique de la scène underground iranienne Nesa Azadikhah (DJ Set), tête de proue du collectif Deep House Tehran. À ses côtés, la chanteuse et compositrice SarrSew (live), mais aussi des représentantes de la scène queer et féministe parisienne, à l’image de Calling Marian (live) et Esther (DJ Set).
Fresque géante et marathon de DJ Sets
Côté vernissage, les hostilités commenceront dès 19H sur le mur extérieur du Point Éphémère, avec le duo de street artists Tito/Mulk. Ils livreront à la lumière rasante du soir une fresque géante dédiée au combat des femmes d’Iran. La création se fera au son du santoor, un instrument traditionnel iranien, parcouru des mains expertes de Zakaria Haffar.
Puis ce sera à l’intérieur qu’il faudra passer avec Niyaz Azadikah, plasticienne et vidéaste iranienne, qui a déjà présenté son travail au Centre Pompidou. Pour Paris Azadi, elle choisit la vidéo pour nous faire découvrir son travail.
Non loin au niveau du bar, on retrouvera aux potards Marie Lil’ Pea avec ses coups de cœur pêchés en soirées entre copines, l’éclectique journaliste et animatrice de Tsugi Radio Sailor Lolita, le savant chimiste de la rencontre entre Berlin et l’Algérie Tarek from Belleville, et le moniker abreuvé des pépites du raï La Louuve. Un programme chargé.