Robin Williams, éternel et légendaire, est dans Blow Up
Il mène sa vie une manette à la main, absorbant…
La série Arte consacrait le 20 avril un épisode hommage à l’humoriste et imitateur Robin Williams, comédien de stand up et (grand) acteur de cinéma. L’occasion parfaite pour se replonger un peu dans sa filmographie.
Les cinémas rouvriront le 19 mai, mais il n’y aura plus de « nouveau Robin Williams » à aller voir. Déjà bientôt 7 ans que l’acteur nous a laissés orphelins de son sourire parfois crispé, toujours sincère – mais le 11 août est encore loin et Arte a eu la bonne idée de composer un Blow Up spécial à l’occasion de la diffusion sur la chaîne de Good Will Hunting, pour lequel Robin remportait enfin une statuette après 3 nominations infructueuses.
Ô capitaine, mon capitaine… (oui, elle est facile)
On t’en parlait dans un Home Ciné consacré à Good Morning Vietnam, le film qui l’a véritablement révélé au grand public : Robin Williams, acteur métamorphe, maître des improvisations, des imitations et accents, comédien hilarant, capable d’être parfaitement glaçant, aussi (Photo Obsession, 2002). De multiples casquettes avec lesquelles on a grandi (pour toutes et tous nés entre 1975 et 1990) et qu’on a vu évoluer au fil de ses prestations toujours plus impliquées.
Robin Williams était un comédien adoré de tous, foncièrement humain (« Vous ne savez jamais les combats que mènent les gens que vous rencontrez, alors soyez gentils avec eux »), l’archétype du clown triste dont on aurait aimé partager plus longtemps la vie. Revoir tous ces extraits de films, entendre ses différentes voix et s’émerveiller encore de la façon dont il rentrait le cou dans ses épaules en riant : l’épisode de Blow Up nous rappelle à quel point il est important d’apprécier une personne avant qu’elle ne disparaisse.
Un documentaire de Marina Zenovich, Robin Williams : Come Inside My Mind, disponible notamment sur Prime et Canal +, célébrait en 2018 la vie et le parcours de cet homme mystérieux et émouvant. Fun fact mondain : en 1989, l’acteur appelait sa fille Zelda parce qu’il était beaucoup trop fan du jeu vidéo. Comme si on avait besoin d’une raison de plus pour t’aimer, Robin.