Rockeur et jardinier : l’histoire de dingue de Soggy
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Tiré de l’oubli par le groupe américain The Shrine, Soggy est revenu sur le devant de la scène à soixante ans… Après s’être reconverti en tant que jardinier.
En voilà une histoire de dingue. Beb est jardinier à la ville de Reims, engloutit des bouteilles de lait de chèvre, et enchaîne 700 abdos quotidiens pour maintenir son hygiène de vie. Derrière ce grand échalas aux cheveux en pétard se cache l’ancien leader du groupe Soggy, tombé dans l’oubli… Jusqu’à ce que les américains de The Shrine découvrent un vinyle vieux de quarante ans, et remettent Beb sous le feu des projecteurs à 60 balais. Dingue, on t’a dit.
Soggy a participé à l’histoire de l’underground français en délivrant un rock engagé et sans concessions, pour lequel le public n’était certainement pas assez prêt à l’époque. L’histoire aurait pu s’arrêter dans les années 80, mais il en est désormais autrement. Propulsé par les californiens de Shrine qui ont enregistré une cover de son single Waiting for the War, Beb se retrouve à leurs côtés en tournée : Trabendo, Hellfest, jusqu’au Psycho Festival à Las Vegas.
Dans son périple, l’ancien batteur du groupe Olivier Hennegrave l’a suivi caméra au poing. Le documentaire Soggy : un truc de dingue retrace le parcours du chanteur sous forme de résurrection initiatique. Un documentaire bourré d’énergie, d’humour, et d’esprit rock. Still alive !