S’en sortir sans sortir avec Emma Birski : autoportrait d’un confinement
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
1 jour, 1 artiste, 3 recommandations : pendant toute la durée du confinement, Arty Magazine te prouve que c’est possible de s’en sortir sans sortir.
Fait paradoxal de ce confinement, l’isolement peut donner envie de se rapprocher d’artistes dont on admire le travail. Et accessoirement, leur déclarer notre flamme à distance. C’est le cas pour la photographe parisienne Emma Birski, que l’on suit depuis sa série touchante sur la transition de son frère Noé, Cause I’m A Man.
Emma nous partage ses recommandations culturelles depuis son appartement parisien, où elle est confinée avec ses deux chats : « Ça se passe plutôt pas mal, même si je commence un peu à devenir folle depuis une semaine. » Et comment faire pour photographier en étant seule, sans aucun modèle à disposition ? « On va dire que j’ai appris à m’aimer un peu plus étant donné que je suis la seule modèle photo à disposition. J’ai beaucoup dû me shooter pour créer du contenu. »
Quand on lui demande la première chose qu’elle fera une fois déconfinée, elle répond « prendre le métro avec du Oasis dans les oreilles pour aller voir mon copain. » En attendant l’heure de la libération, elle nous partage trois recommandations pour garder la tête hors de l’eau.
Perfect Sense (2011) de David Mackenzie
Perfect Sense est une histoire d’amour pendant une pandémie, où l'on perd petit à petit les cinq sens. C’est clairement pas feel-good, mais ça te fait réaliser qu’il peut y avoir bien pire que notre situation. Ce film est émotionnellement assez marquant.
Parklife (1994) et Leisure (1991) de Blur
Je recommanderais beaucoup d’albums de Blur pour garder le moral, mais surtout Parklife et Leisure s'il fallait choisir. C’est feel-good et ça me rappelle plein de bons souvenirs.