Avec « Sunny », la musique électro débarque à la Philharmonie de Paris
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Sunny, la pièce d’Emanuel Gat présentée en mars dernier à la Philharmonie de Paris, reprend vie dans le documentaire éponyme de Virgile Gesbert et Eric Rakotonirina.
Le documentaire de Virgile Gesbert et Eric Rakotonirina est l’ultime pièce d’un puzzle musical, chorégraphique et audiovisuel.
Mise en images de la création du chorégraphe israélien Emanuel Gat, conçue à la fois comme un concert et une exploration chorégraphique, le film doit toute sa réussite à une direction artistique léchée, une caméra au plus près des corps, et un mouvement des danseurs magnifié.
Spirale d’énergie des répétitions
En 5 minutes, les deux réalisateurs nous emportent dans la spirale d’énergie des répétitions de la pièce, filmées en mars 2018. Les minutes filent à la vitesse de la lumière tant on aurait aimé passer davantage de temps avec Awir Leon, Emanuel Gat et sa compagnie. Ce mini-documentaire mené tambour battant est basé sur les témoignages et les discussions entre les protagonistes, rythmant en voix OFF les performances des danseurs.
La bande-son du compositeur Awir Leon, ex-danseur de la compagnie, résonne dans toute sa symphonie électronique. La troupe de performeurs gambille dans un tourbillon d’improvisations, qui fait de chaque représentation une création unique. Le beat nous fait tourner la tête, un picotement parcourt notre colonne vertébrale et voici que face à l’écran, nos pieds se mettent à leur tour à danser.