« Dans ma tête » : Tessa B revisite les contes de fée dans un court métrage charmant
Fondateur et ex-rédacteur en chef d'Arty Magazine, le grand manitou…
Co-réalisé par Igor Gotesman (Five, Family Business) et Tania Gotesman, le film retrace le périple de Tessa B à travers une succession de contes en quête du prince parfait.
Tessa B s’appelle dans la vraie vie Marine Basset. Avec son nom d’artiste, la chanteuse marque déjà sa volonté d’enchanter notre quotidien sous le couvert d’un alias, comme un masque de scène où la variété française se mettrait en ménage avec le RnB. La sortie de son premier EP chez Warner Music France début juillet, Dans ma tête, confirme son envie de mixer les genres sans se prendre le chou.
On la retrouvait efficace comme jaja (Jamais), bouleversante pour l’éternité (100 ans), sacrément pommée (Dans ma tête) et tout en souplesse (Ô Mon Amour). Sur ce dernier titre, Tessa B invitait Roméo Elvis pour un featuring incroyal, précieux privilège de tête couronnée.
Un grillz d’argent, un phacochère qui parle, un poney destrier…
Son clip Des Pages nous l’avait rappelé, l’auto-dérision de Tessa B participe pour beaucoup au charme de son projet. Son EP doublé d’un court métrage se place dans cette continuité. Le projet est co-réalisé par Igor Gotesman, connu pour être le scénariste de Casting(s) et le réalisateur de Five, deux projets où il retrouvait Pierre Niney, le gendre idéal du cinéma français.
Avec Tessa B, on traverse les décors et les contes, de son premier flirt avec le prince charmant jusqu’à sa fuite au volant d’une voiture. Avec des dialogues aussi superficiels que jouissifs, qui croisent aussi bien la velléité grand public de son EP que la frivolité de certains contes, on assiste à une romance décapante et absurde. L’acteur aux côtés de la chanteuse, Henri Jonquiere D’Oriola, inconnu jusqu’alors au bataillon, est une véritable révélation comique. On demande le long métrage.